Esprit ouvert, esprit sain

Esprit ouvert, esprit sain

Esprit ouvert, esprit sain, la Stratégie ontarienne globale de santé mentale et de lutte contre les dépendances vise à   « alléger le fardeau de la maladie mentale et des dépendances en veillant à ce que tous les résidents de l’Ontario aient un accès opportun à un système intégré de programmes de qualité, coordonnés et efficaces concernant la promotion de la santé mentale, la prévention, l’intervention précoce, le soutien communautaire et les traitements.» (Stratégie ontarienne globale de santé mentale et de lutte contre les dépendances, 2011, p 7). Les quatre principaux objectifs de la Stratégie sont les suivants :

  • Améliorer la santé mentale et le bien-être de tous les Ontariens et de toutes les Ontariennes;
  • Bâtir des collectivités saines, résilientes et accueillantes;
  • Repérer très tôt les problèmes de santé mentale et les dépendances et intervenir ;
  • Fournir des services de santé et autres services à la personne qui sont opportuns, de haute qualité, intégrés et autogérés.

Pendant les trois premières années, la Stratégie, qu’appuyaient plusieurs ministères, dont le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse  (MSEJ), le ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD) et le ministère de l’Éducation, était axée en priorité sur les enfants et les jeunes. Trois principaux domaines sont ciblés :

  • Fournir un accès rapide à un service de haute qualité;
  • Repérer très tôt les problèmes de santé mentale et intervenir rapidement;
  • Aider les enfants et les adolescents vulnérables ayant des besoins particuliers.

La Stratégie s’appuie sur les travaux de base du Cadre stratégique ontarien des services de santé mentale aux enfants et aux jeunes du MSEJ, l’exercice provincial connexe de « cartographie  » et l’Initiative de leadership en matière de soutien aux élèves. Elle s’harmonise aussi avec Bienveillance et sécurité dans les écoles de l’Ontario et  L’apprentissage pour tous – Guide d’évaluation et d’enseignement efficaces de la maternelle à la 12e année.

Le ministère de l’Éducation de l’Ontario a pris plusieurs engagements concernant la Stratégie ontarienne globale de santé mentale et de lutte contre les dépendances. Il s’est ainsi engagé à  modifier le curriculum de la maternelle à 12e année pour y inclure la santé mentale et les dépendances des élèves, à fournir aux éducatrices et éducateurs un guide à ce sujet (Vers un juste équilibre) et à appuyer l’apprentissage professionnel en santé mentale du personnel scolaire. L’aide financière visant l’embauchage de responsables en matière de santé mentale pour soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de santé mentale de tous les conseils scolaires constitue une contribution cruciale.  L’Équipe d’appui pour la santé mentale dans les écoles fait également partie de l’appui que le ministère de l’Éducation apporte à la Stratégie.

À l’étape suivante, la Stratégie s’appuiera sur la phase 1 et sera élargie pour faciliter la transition des jeunes vers des services de santé mentale et de toxicomanie pour adultes et améliorer la qualité des services pour les Ontariens de tout âge souffrant de maladies mentales et de dépendances. Les cinq piliers fondamentaux de la phase 2 seront les suivants.

  1. Promouvoir la santé mentale et le bien-être : Élargir les programmes qui ont fait leurs preuves pour promouvoir la santé mentale dans les écoles et en milieu de travail. 
  2. Assurer un dépistage et une intervention précoces : Utiliser des applications virtuelles pour accéder aux services; élargir et adapter les programmes de formation et les services de mentorat et de soutien dirigés par des fournisseurs de services; augmentant l’accès aux services d’autoassistance et d’intervention précoce.
  3. Augmenter les possibilités de logement, les soutiens à l’emploi, la déjudiciarisation et les services de transition : Multiplier les possibilités de logement avec les services de soutien et mettre l’accent sur la prévention de l’itinérance; développer les programmes de santé mentale en milieu de travail; élargir les initiatives visant à réduire le contact avec le système de justice; améliorer les services de transition entre la police et les services d’urgence hospitaliers.
  4. Fournir les bons soins au bon moment et au bon endroit.
  5. Financer en fonction du besoin et de la qualité : Établir un nouveau modèle de financement lié aux besoins de la population, à l’amélioration de la qualité et à l’intégration des services.